Bonjour à tous,
je me permets de passer par votre site afin de vous exposer le cas dans lequel je me retrouve aujourd'hui.
En effet en avril 2016, suite à ma visite chez mon médecin traitant pour des douleurs de dos et une demande d'examen, les résultats d'un scanner du rachis lombaire révèle en L4/L5 une volumineuse hernie discale médiane entre en contact de l'émergence des deux racines L5, ainsi qu'un débord disco-ostéophytique entrant contact de l'émergence des deux racines S1. S'enchaîne dan la foulé, la médecine douce c'est-à-dire des séances de kinésithérapie, gym hypopressive, exercices sur table à lombaire et perte de poids. Le tout y fait courant des mois de mai juin et juillet, je commence à me sentir bien mieux. Je n'ai pas pour autant arrêté les exercices puisque je me suis équipé d'une table à lombaire et continué la gym, et également bien progressé sur ma perte de poids. Vers la fin du mois d'août je commençais à nouveau à ressentir une certaine pression et lourdeur sur mon dos et le soir du 29 août, lors d'un mouvement de bassin à la descente d’un véhicule, j'ai ressenti une vive douleur dans le bas du dos qui en l'espace de 15 à 20 minutes m'a complètement paralysé, je me suis retrouvé à quatre pattes, je ne pouvais quasiment plus bouger sans douleurs extrêmes, entre-temps j'avais réussi à regagner mon domicile afin de pouvoir joindre les urgences. Ces derniers sont venus me chercher, je me suis retrouvé à quatre pattes dans l'ambulance car je ne pouvais plus me positionner autrement, directions les services d'urgence. Il est et environ 20h à mon arrivée d'après mes souvenirs. Après avoir expliqué ma situation au médecin urgentiste à mon arrivée, ce dernier a à priori diagnostiqué une lombosciatique et cela sans aucun examen particulier. Après une bonne demi-heure de patience dans une des salles des urgences, j'ai demandé que l'on m'administre quelque chose pour la douleur car elle était vraiment extrême, c'est ce qu'ils ont fait y compris des anti-inflammatoires. - J'étais sonné au point que je me suis endormie après avoir passé des coups de fil pour raconter des conneries et rire -. Le but du médecin urgentiste n'était pas de m'endormir d'après ses dires... Après ce sommeil, un des médecins est venu me rendre visite afin de voir comment j'allais et si j'étais capable de me lever, mais cela n'était pas possible je n'arrivais pas à tenir debout à cause des antidouleurs et la perte significative de la motricité de mes jambes et de mon bassin. Ils m'ont laissé encore une petite heure afin de voir si je pouvais récupérer et tenir debout, c'était bien le cas, à ce moment-là il était environ 1h30 et on m'a précisé que je pouvais partir et qu'il n'y avait aucune ambulance ni véhicule sanitaire pour me ramener à domicile sachant qu'il m'était quasiment impossible de marcher correctement. Je n'avais apparemment pas le choix que de me débrouiller, je leur ai donc demandé de m'équiper d'une paire de béquilles, j'habite à 15 minutes à pied des urgences environ, il m'a remis un arrêt de travail de 8 jours ainsi qu'une ordonnance pour des antidouleurs et des anti-inflammatoires. Dans l'état dans lequel je suis sorti des urgences il m'a fallu environ 2h pour faire ce trajet d'un kilomètre. Je me suis dit à ce moment que l’état dan lequel je suis, on y « arrive » aux urgences et non le contraire.
Après cette aventure, j'ai pris conscience de la gravité de la situation. J’ai contacté mon médecin traitant pour qu'ils viennent à la maison car je ne pouvais plus me déplacer afin d'avoir des ordonnances pour des examens complémentaires ainsi qu'un arrêt de travail. J'ai passé deux mois en béquilles et je ne pouvais plus marcher sans celle-ci. Ces deux mois-ci ont d'ailleurs été les plus pénible car c'était une réelle lutte acharnée contre la pesanteur, une amie est venu s'installer avec moi afin de m'assister, j'ai pris également une personne extérieure afin de s'occuper du ménage ainsi que des courses, je n'étais plus capable de faire ça moi-même. Après les divers examens scanner et IRM ainsi que deux rendez-vous de suivi chez un neurochirurgien spécialisé, il m'a été diagnostiqué toujours en L4 / L5 une protrusion discale médiane responsable d'une réduction sévère du calibre du canal lombaire avec un gros fragment discal migrer exclu vers le bas venant au contact de la racine S1 droite, un œdème inter épineux en L3/L4 et L4/L5, ainsi qu'une zygarthrose bilatérale avec minime épanchement intra-articulaire. Nous sommes aujourd'hui presque fin janvier 2017 et je passe toujours mes journées allongé, la seule position qui me soulage. Les séquelles aujourd'hui sont très diverses : Perte de la sensibilité de quasiment toute la jambe droite, impossibilité de lever le pied de cette jambe vers le haut, les mouvements de hanche sont très limité à cause des douleurs, des sensations de chaud et de froid par moment avec parfois des chocs électriques causant des douleurs qui se diffusent dans la fesse gauche et à l'arrière du mollet de la jambe gauche, ma marche et aujourd'hui limité à environ 15 minutes sans ressentir de douleur ou sans boiter. La position assise est difficile à tenir plus d’une heure, la seule façon dans laquelle je peux tousser ou éternuer est penché en avant voir presque accroupi. Il m’est également parfois nécessaire de m'aider manuellement afin de dégazer ou même de déféquer aisément. Au niveau du mouvement du bassin la douleur est telle que je ne peux plus avoir de rapports sexuels correctement, tout mon quotidien est significativement limité. Et je ne liste là que les symptômes les plus conséquents. Les plus "privés" ont été plus grave le premier mois après l'incident.
Le dernier rendez-vous chez le neurochirurgien datant de mi-décembre, je me suis retrouvé un petit peu au pied du mur quand celui-ci m'a dit que l'on peut réaliser une intervention chirurgicale ou bien on peut rester en mode « réduit » toute sa vie... il me précise que certains en décide ainsi par rapport à leur âge ou par crainte de l'opération. Je fais actuellement des séances de balnéothérapie et de piscine afin de temporiser, et sans amélioration sensible de mon périmètre d'activité il va falloir envisager cette intervention, que bien évidement je crains.
J'ai en effet décidé de soumettre mon cas car je pense sincèrement que si j'avais été pris en charge médicalement par les urgences, que des examens complémentaires avaient été réalisés je ne serai peut-être pas dans le cas dans lequel je suis aujourd'hui. J'aurais très certainement repris mon activité professionnelle de designer dans un service d'ingénierie, et j'aurais très certainement pu reprendre toutes mes activités du quotidien.
Ma première étape était celle de faire la demande de mon dossier médicale complet de mon admission aux urgences de cette soirée de fin août 2016, je vous serais donc très reconnaissant de m’informer si mon cas peut relever d’éventuelles suites.
Je vous remercie beaucoup de m’avoir lu,
Très cordialement.
Bsr
Vous pouvez demander votre dossier médical selon la loi Kouchner.
Bonsoir BrunoDeprais,
en effet c'est ce que j'ai fait et je devrai le récupérer sous peu. Merci.
En attendant je reste ouvert à toutes autres info, avis, partage d’expériences et toutes demandes de renseignements complémentaires...
Une chose m'avais échappé dans mon récit, mon hernie avait été diagnostiquée au scanner dans ce même établissement, il a apparemment également échappé au médecin urgentiste.
Cdlt.
C'est que chaque cas est unique en matière médicale, malgré la sémiologie.
Je ne pense pas que quelqu'un ici pourra vous orienter sans faille ou faire un diagnostique précis de vos maux simplement avec un récit.
il semblerait qu'on vous ait parlé d'intervention chirurgicale, et qu'on vous laisse le choix.
C'est donc à vous de savoir ce que vous souhaitez.
Je ne pense pas que vous trouverez un parallèle exact à ce qui vous est arrivé.